Glossaire

Grain « fin »/ « gros » selon le feutre utilisé pour le papier aquarelle. La rugosité de la surface est obtenue par un feutre, dit précisément marqueur, qui a une surface noueuse due à l’enchevêtrement des fils qui le composent. Agir par pression sur le papier encore humide reflète son irrégularité sur la surface du papier lui-même qui, une fois sec, aura un aspect rugueux bien prononcé.

Indique la capacité d’un papier à refléter la lumière et exprime indirectement son degré de brillance. Une blancheur élevée permet une reproduction chromatique fidèle des images originales. Une faible blancheur est en revanche plus appropriée pour l’impression de textes, étant donné qu’une réflexion plus faible permet d’éviter la fatigue oculaire lors de la lecture. Il existe plusieurs méthodes pour contrôler la blancheur du papier ; les plus courantes sont la blancheur CIE telle que décrite dans l’ISO 11475:2004, et celle de la norme ISO 2470.

Reliure typique des blocs pour techniques humides, type Aquarelle. La reliure est réalisée au moyen de colle à base de vinyle, des quatre côtés du bloc. L’un des coins est généralement laissé libre pour faciliter la séparation des feuilles, tout en maintenant la rigidité des côtés, en évitant ainsi d’emporter les feuilles humidifiées par la peinture.

Bloc de feuilles reliées d’un côté : reliure par apposition de colle sur l’un des quatre côtés du bloc.

Cadre extérieur de la forme, auquel sont fixés les pontuseaux, de dimensions variables (côté long, côté court, profondeur), en bois douglas ou en pin gris, résistants à l’eau et aux additifs chimiques contenus dans la pâte à papier. Sur le cadre est ensuite fixée, à l’aide de clous en cuivre ou en laiton, la toile (vergée ou vélin).

Support papier rigide d’un poids supérieur à 450 g/m².

Substance fibreuse d’origine végétale qui constitue le principal ingrédient de production du papier. On l’extrait des arbres et des plantes à l’aide de divers systèmes d’extraction et de traitement. Généralement, les papiers se composent d’un mélange de différentes celluloses.

Le coton est la matière la plus noble pour la production du papier. Il s’agit en effet de la fibre de cellulose la plus résistante et la plus flexible présente dans la nature. C’est pourquoi elle est utilisée pour la fabrication des billets de banque et des papiers beaux-arts les plus précieux. L’absence naturelle de lignine offre au papier à base de coton une garantie supplémentaire de longévité.

Couture pouvant servir à relier des brochures ou des livrets de quelques pages seulement. Elle peut être réalisée le long du pli central du livret, ce qui permet une ouverture complète des pages, ou en bordure, auquel cas l’ouverture sera partielle.

Cadre en bois amovible, apposé sur le périmètre de la forme pour permettre la tenue de la pâte fibreuse/cellulose et délimiter les dimensions de la feuille. Les dimensions internes de la couverte (longueur, largeur, épaisseur) correspondent aux dimensions de la feuille ; son épaisseur interne varie en fonction du grammage de la feuille à obtenir.

Reliure à couverture rigide. Les éléments de couverture (plats et dos) sont doublés de papier (ou autres matériaux de reliure, tels que le cuir ou le tissu) puis fixés au corps du livre (ou corps d’ouvrage) par les pages de garde. Le dos peut être carré (plat) ou rond (courbe).

Reliure utilisant des couvertures souples dans lesquelles la couverture est collée directement sur le corps d’ouvrage. Les signatures peuvent être assemblées à la colle (dos carré collé) ou cousues (reliure cousue).

Système par lequel le support est gravé ou découpé au moyen d’un faisceau laser qui suit le dessin fourni par un fichier numérique. Il peut être utilisé comme alternative à la découpe pour l’obtention de trous ou de silhouettes, ou pour sculpter des dessins très détaillés qui ne peuvent être obtenus par d’autres systèmes.

Abréviation du Deutsches Institut für Normung. ISO 216.

Partie latérale de la couverture d’un livre ou d’un autre imprimé relié, correspondant à son épaisseur. Le dos peut être souple ou rigide, selon le type de reliure ; ses dimensions dépendent du nombre de pages et de l’épaisseur du papier. Le dos porte le titre du livre pour faciliter son identification sur les étagères.

Acronyme de Elemental Chlorine Free (Sans chlore élémentaire). Ce label certifie que la cellulose utilisée pour la fabrication du papier a été blanchie sans utilisation de dioxyde de chlore.

Désigne les emballages réalisés sans utilisation de plastique. Ces derniers peuvent être considérés comme du papier lors du tri sélectif, pour un recyclage ultérieur.

Label qui certifie que les émissions dans l’environnement (air, eau, sol) inhérentes à la production de papier sont conformes aux critères établis par l’Union Européenne en matière de développement durable.

Désigne les papiers Fabriano produits avec au moins 60 % d’énergie hydroélectrique. L’utilisation de cette source d’énergie renouvelable, grâce à nos propres petites centrales électriques, nous permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de contribuer à la protection de l’environnement.

Phénomène par lequel les fibres, en présence d’eau, s’entremêlent et se lient entre elles, formant un contexte fibreux résistant à diverses contraintes.

(Terme issu de l’orfèvrerie) Mince fil métallique d’argentan, de cuivre ou de bronze moulé à la main avec des outils d’orfèvrerie, cousu à la main ou soudé à l’étain sur la toile de la forme ; ou modélisation de la toile vélin, imprimée préalablement par un poinçon. Le terme « filigrane » désigne également la marque laissée sur la feuille de papier par les fils métalliques (vergeures et fils de chaîne) pendant la phase de feutrage, plus clair ou plus foncé, visible en observant la feuille en rétro-éclairage. Le filigrane peut constituer un signe distinctif qui personnalise le papier (filigranes figuratifs, inscriptions, armoiries, emblèmes ou marques, etc.). Il existe différents types de filigranes : filigrane en clair, filigrane en clair poinçonné, filigrane en noir poinçonné, filigrane en clair-obscur poinçonné et filigrane en foncé avec clair. Il est généralement utilisé dans les cartes de valeurs ou les cartes par correspondance de valeur. Lorsqu’il est à point fixe, il apparaît à la même position dans chaque feuille de lettre.

Instrument nécessaire à la fabrication des feuilles de papier, composé principalement d’un cadre, d’une toile et d’une couverte. La forme pour papier artisanal est composée d’une toile métallique (vergée ou vélin) fixée par des clous de cuivre ou de laiton sur un cadre rectangulaire en bois de dimensions variables, auquel sont fixés des pontuseaux. La surface de travail est délimitée par un cadre en bois appelé couverte, amovible, qui s’appuie sur le périmètre de la toile pour permettre la tenue de la pâte fibreuse/cellulose. Il existe deux types de forme : la forme vergée et la forme vélin.

Outil métallique servant à découper une feuille de papier selon une forme particulière. Son usage s’impose dans tous les cas où la forme souhaitée n’est pas un simple rectangle mais présente des contours irréguliers ou des courbes. Une forme de découpe peut également être employée pour le rainage et pour les fenêtres d’enveloppe.

Le label FSC® désigne les produits contenant du bois issu de forêts gérées de manière responsable, selon des normes environnementales, sociales et économiques rigoureuses. La forêt d’origine est contrôlée, et sa conformité aux normes (principes et critères de bonne gestion forestière) est évaluée de manière indépendante par le Forest Stewardship Council® A.C. avec la participation et le consentement des parties intéressées.

Désigne la surface du papier qui résulte d’un processus de production dénué de toute opération de marquage ou de lissage.

Dans la phase finale du processus de production, le papier est pressé entre des cylindres ayant une surface très lisse de manière à obtenir un effet identique sur le papier. Bien évidemment, aucun feutre marqueur n’est utilisé pour produire des papiers lisses. (Pour le papier aquarelle)

Grammage du papier, exprimé en grammes par mètre carré. Selon le poids, on distingue le papier (entre 40 et 150 g/m²), le papier carton (entre 170 et 450 g/m²) et le carton (grammages supérieurs).

Système d’impression numérique permettant de produire des copies d’une publication selon les demandes réelles des clients, évitant ainsi d’imprimer un tirage complet. Ce système ne permet généralement de traiter qu’un nombre limité de formats et de reliures.

Système d’impression numérique à l’encre qui permet d’obtenir un résultat comparable à celui de l’impression offset, en utilisant le principe de la charge électrostatique. Outre les encres de quadrichromie CMJN, il permet l’utilisation des blancs et des couleurs spéciales. Les machines HP Indigo sont alimentées par des feuilles (jusqu’à 72 × 52 cm) ou des rouleaux (largeur maximale 76 cm). Pour un résultat optimal, elles nécessitent l’utilisation de papiers spécialement traités en surface, en papeterie.

Système d’impression qui permet d’imprimer un support sans créer de plaque, par traitement direct d’un fichier numérique. Il existe essentiellement trois types d’impression numérique : avec encre électronique (comme dans le cas de l’HP Indigo), avec toner et à jet d’encre. L’impression numérique constitue une solution adéquate pour l’impression de petits tirages, car elle diminue certains des coûts qu’impliquent les technologies d’impression traditionnelles (plaques, mise en route, déchets, etc.). Elle est également utilisée dans les systèmes d’impression à la demande et pour l’impression personnalisée (personnalisation).

Procédé d’impression planographique et indirect dans lequel la surface d’impression comprend une plaque métallique marquée d’éléments graphiques au moyen d’un procédé numérique (« CTP », pour « Computer To Plate », flashage de plaque). Grâce à un traitement chimique de la surface, les zones d’impression attirent l’encre et les zones non traitées la repoussent. Au cours de l’étape d’impression, l’encre est transférée sur un rouleau en caoutchouc, puis de ce dernier sur la feuille de papier. Depuis quelques temps, les impressions offset UV et H-UV sont de plus en plus populaires. Ces techniques utilisent des encres spéciales qui sèchent rapidement grâce à des lampes UV situées à l’intérieur de la machine d’impression.

Système d’impression à matrice en relief, dans lequel le texte est traditionnellement composé à la main avec des caractères mobiles en plomb ou en bois et les images sont reproduites avec des clichés métalliques k. De nos jours, la réalisation de matrices en relief s’effectue principalement à partir de fichiers numériques en utilisant un photopolymère comme support. La technique letterpress (ou impression typographique) n’est plus utilisée pour l’impression commerciale, mais toujours très appréciée pour les éditions et publications d’art.

Norme internationale définissant les formats des imprimés, utilisée notamment dans les pays européens. Les formats ISO 216 sont divisés en séries A et B et précisent les formats de finition des imprimés, notamment pour la correspondance. La série C, définie par la norme ISO 269, se réfère aux formats des enveloppes, conçues pour contenir les séries A et B. Les formats les plus connus sont A4 et A3. Ces formats sont souvent appelés DIN, en référence au Deutsches Institut für Normung (Institut allemand de normalisation) qui a fixé ces mesures pour la première fois en 1922, ou UNI en Italie (en référence à l’Ente Nazionale Italiano di Unificazione).

Les papiers Long Life sont fabriqués conformément à la norme ISO 9706. En résumé, cette norme impose l’absence de lignine (la partie ligneuse qui enrobe la cellulose tirée des arbres), un collage neutre-alcalin et une teneur minimale en carbonate de calcium de 2,5 %, ceci afin de neutraliser l’action de l’acide présent dans l’environnement.

Caractéristique physique du papier qui indique dans quelle mesure les textes et les images imprimés sur la face opposée ne sont pas visibles. L’opacité est liée à la composition chimique du papier et à son épaisseur ; elle augmente avec le grammage.

Feuille de papier résistant utilisée dans la reliure cartonnée ; la moitié de cette feuille in-quarto (section de quatre pages) est collée à l’intérieur du carton de couverture, tandis que l’autre côté est partiellement collé au corps d’ouvrage.

Papier de texture légèrement rugueuse (par exemple avec un effet martelé ou nervuré). Le marquage est effectué dans la machine à papier alors que le papier est encore humide, et peut être appliqué sur l’une ou les deux faces de la feuille.

Papier dont l’épaisseur est supérieure à la moyenne par rapport à un papier au grammage similaire. Il peut être utilisé pour augmenter la consistance d’un ouvrage de seulement quelques pages. Il est moins transparent que les papiers de même grammage et d’épaisseur normale. Le volume spécifique apparent (VSA), également appelé « main », mesuré au micromètre, est le rapport entre l’épaisseur et le grammage d’une feuille de papier. Par exemple, le papier aquarelle de 160 g/m² a une épaisseur de 232 μm, et par conséquent un VSA de 1,45.

Papier doté d’une couche de surface appelée patine, dont la composition diffère selon la finition désirée. Grâce à sa surface lisse et peu absorbante, le papier couché offre une meilleure imprimabilité que le papier non couché. Il est disponible en finitions brillantes (gloss), semi-brillantes (satin) ou opaques (mat), et en version monopatinate (patinée sur une seule face) ou bipatinate.

Papier dont la surface se caractérise par des dessins ou des motifs en relief, obtenus par le passage entre un cylindre en acier gravé d’un motif, et un autre cylindre. Les dessins peuvent varier considérablement, imitant parfois la surface d’autres matériaux (toile, bois, etc.). L’embossage est réalisé à sec, après le processus de production du papier, par l’utilisation d’une machine de gaufrage. Les textures de surface peuvent être présentes sur une seule face (papier embossé une face) ou sur les deux faces.

Terme utilisé pour les papiers n’ayant pas subi de traitements de surface particuliers, pour les distinguer des papiers couchés, marqués au feutre, gaufrés et autres.

Papier produit par réutilisation de déchets post-consommation, c’est-à-dire de papiers précédemment imprimés et déjà utilisés. Le pourcentage de matière recyclé peut varier ; on peut y ajouter de la cellulose vierge pour améliorer l’imprimabilité, la résistance mécanique et la nuance de blanc. Le papier recyclé peut être blanchi par un procédé chimique appelé désencrage.

Papier réalisé avec une forme vélin. Contrairement au papier vergé, on n’observe pas en rétro-éclairage l’empreinte linéaire des vergeures, mais plutôt un effet de verre givré.

Papier réalisé avec une forme vergée. Les lignes des vergeures et des chaînes laissent sur la surface du papier une empreinte bien visible en transparence comme s’il s’agissait d’un filigrane.

Le Photographic Activity Test, communément connu sous le nom de PAT, est décrit dans la norme internationale ISO 18916. Le PAT explore les possibles interactions chimiques entre des photographies et un matériau donné après un contact prolongé.

Mélange des matières fibreuses et de toutes les autres substances (charges, colles, couleurs, additifs divers, etc.) qui composent le papier.

Étape du processus d’impression au cours de laquelle la feuille passe dans des machines spécifiques qui la plient en plusieurs étapes, selon le cahier des charges requis, pour produire des signatures ou des dépliants.

C’est l’acte d’imprimer un signe, une image, etc. sur la surface de la toile vélin par la pression ou la percussion d’un instrument en bois, en bronze ou cuivre appelé poinçon.

(toile vergée) fils en laiton ou bronze phosphoreux de diamètres divers fixés par les chaînes.

Baguettes de bois fixées au cadre en bois, préalablement perforées pour le passage des fils d’acier (fils de chaîne) qui lient la toile vergée, ou la toile de fond, au cadre de bois.

Technique permettant de créer des livres avec des éléments tridimensionnels qui s’ouvrent en feuilletant les pages à l’aide de systèmes complexes de découpe et de pliage.

Ce logo désigne tout papier fabriqué à la main, de manière artisanale, tel qu’il était produit il y a huit siècles, lorsque l’histoire du papier débuta à Fabriano.

Ce logo identifie les papiers produits par machine à forme ronde. Ce type de production confère au papier des caractéristiques uniques, comparables au papier fait main. Il s’agit de la qualité de papier la plus élevée disponible sur le marché.

Désigne une machine industrielle du secteur papetier, destinée à la production de papier en grands volumes. Cette machine de production de papier produit une bande de papier continue à partir d’une pâte (dont la composition varie selon les types de papier). Elle comprend une section humide (où se forme le papier) et une section de séchage, où l’excès d’eau est éliminé et où s’effectue le collage final. Certaines opérations comme le marquage (papier marqué) ou la reproduction des vergeures (papier vergé) s’effectuent à l’intérieur de la machine continue.

Système de reproduction et d’impression d’images et de couleurs permettant de simuler une large gamme chromatique grâce à la combinaison de quatre encres (cyan, magenta, jaune et noir, en abrégé CMJN) ; l’intensité est définie par la fréquence ou la linéature de la trame en demi-teinte.

Opération préparatoire au pliage, qui sert à marquer la ligne de pliage d’une rainure et éviter ainsi les défauts de surface et les fissures. Elle peut être réalisée simultanément à la découpe. C’est une étape nécessaire lors du pliage de papiers et de cartons lourds.

Quantité de feuilles dans un paquet commercialisé ; dans le cas des formats A4 et A3, une rame contient 500 feuilles. Les formats d’impression (70 × 100 cm et 64 × 88 cm), en revanche, sont vendus en rames (ou paquets) de 250 ou 125 feuilles, selon le grammage.

Procédé de fabrication de livres qui consiste à coudre ou coller des signatures, avant l’ajout d’une couverture. Les plus courantes sont la reliure cartonnée et la reliure à couverture souple, avec toutes leurs variantes.

Système de reliure consistant à assembler un bloc de pages à l’aide de perforations sur le côté gauche, dans lesquelles peut être insérée une spirale en métal ou en plastique. Puisqu’elle ne nécessite pas forcément la production de signatures, la reliure à spirale permet de relier facilement des pages de différents matériaux et différentes dimensions.

Reliure simple réalisée par pliage et assemblage d’une ou plusieurs signatures, et d’une couverture selon les besoins, qui sont ensuite reliées en leur centre par des agrafes métalliques. Ce système de reliure n’est efficace qu’avec un nombre de pages limité (en général pas plus de 64) ou en cas d’utilisation de papier très fin. Si la couverture est assurée par le papier lui-même et non un autre matériau, on parle de dossier auto-couvert

Reliure consistant à coudre les signatures individuelles en leur milieu et entre elles avant d’appliquer la colle pour fixer la couverture. Cette reliure est solide et permet une bonne ouverture du livre.

Variante de la reliure cartonnée dans laquelle les plaques sont réalisées en carton rigide, elles peuvent ou non être couchées, tandis que le dos est souple et recouvert de papier toilé apparent.

Propriété de certains papiers qui, lorsqu’ils sont mouillés, ne se déchirent pas. La résistance à l’humidité est indispensable pour les papiers d’étiquettes, lorsque le produit peut être immergé dans l’eau (par exemple, dans le cas des bouteilles de vin blanc ou de vin mousseux). Pour obtenir cette plus grande résistance, de petites quantités de résines ou de polymères spéciaux sont ajoutées au papier lors de sa production.

Opération qui consiste à couper un article imprimé pour éliminer les pièces en excès (rognures) afin d’obtenir le format final.

Papiers produits en milieu neutre, sans utiliser d’acide. Dans le passé, on utilisait du sulfate d’alun pour le collage du papier, ce qui augmentait son niveau d’acidité, avec comme effet indésirable la réduction de sa durée de vie.

Alignement des fibres du papier, de sorte qu’au stade de la production il soit orienté dans le sens de défilement de la machine à papier. Le sens des fibres affecte la qualité de diverses opérations d’impression et de finition, il est donc important de le vérifier avant la production d’imprimés. Dans la plupart des papiers, les fibres sont orientées parallèlement au côté long de la feuille. Le deuxième chiffre définissant les mesures d’une feuille indique le côté parallèle au sens des fibres. Par exemple, le grain d’une feuille de 64 × 88 cm est parallèle au côté long, tandis que dans une feuille de 88 × 64 cm, il est parallèle au côté court.

Impression réalisée à l’aide d’un écran en tissu à mailles très fines monté sur châssis. Le cadre est traité via un procédé photographique pour bloquer les zones à ne pas imprimer et laisser les autres dégagées. L’encre est pressée à travers le tissu et déposée sur la feuille de papier en dessous. La sérigraphie permet d’utiliser des encres à très haut pouvoir couvrant, y compris le blanc, et d’imprimer sur carte/carton, tissu ou autres matériaux qui ne peuvent pas être insérés dans les autres presses d’imprimerie.

Feuille de papier imprimée et pliée. Selon le nombre de plis, une signature peut comporter de 4 à 64 pages.

Acronyme de Totally Chlorine Free (totalement sans chlore). Ce label certifie que les celluloses utilisées pour la fabrication du papier ont été blanchies sans utiliser de chlore, sous quelque forme que ce soit.

Impression par transfert à chaud d’un pigment d’une feuille à la feuille imprimée. Cette technique, qui assure une couverture parfaite et des couleurs vives, est surtout employée pour obtenir des effets métalliques très réalistes. Des systèmes numériques au rendu similaire ont récemment été développés.

Technique d’impression consistant à imprimer un design (en relief ou en creux) sur le papier sans utiliser d’encres. Cette technique emploie une forme métallique (cliché) et une contre-forme, entre lesquelles la feuille est placée.

Nombre d’exemplaires d’un travail d’impression.

Fils métalliques en bronze phosphoreux ou laiton fixés sur un cadre de bois par des clous en cuivre ou en laiton.

(Toile vélin ou vergée) Toile servant à soutenir les différentes couches de toiles qui composent la forme vélin (quatrième couche de toile). La toile de fond, dans certains cas, est également présente en soutien de la toile vergée.

Toile tissée mince et souple – tissage de fils en trame et fils en chaîne, en bronze phosphoreux ou laiton, perpendiculaires entre eux – fixée, par clous de cuivre ou de laiton, sur le cadre en bois. La toile vélin est soutenue par une série de couches de toiles, cousues entre elles par un fil d’acier très fin : une sous-toile de renforcement (deuxième couche), une bâche perforée (troisième couche) et une toile de fond (quatrième et dernière couche).

Toile formée de fils en bronze phosphoreux ou en laiton (appelés vergeures), espacés et entrelacés de fils métalliques en chaîne ou tressés (appelés fils de chaîne). La toile ainsi préparée est fixée par des clous en cuivre ou en laiton sur un cadre de bois. La toile vergée, dans certains cas, est soutenue par une toile de fond.

Acronyme de l’Ente Nazionale Italiano di Unificazione ISO 216

Indication garantissant que les ingrédients utilisés dans la fabrication des produits sont exempts de tout composant animal, tout comme la colle, qui est d’origine végétale.

(Toile vergée) Fils d’acier, de bronze phosphoreux ou de laiton, entremêlés en chaînette et fixés aux pontuseaux via leurs perforations. Les fils de chaîne viennent fixer les vergeures au cadre de la forme.

Côté de la feuille imprimé en second. Il est également appelé « envers » du feuillet.